Les Cinq Impératifs pour une Alimentation Saine.

 

1. L’Alimentation Doit être Naturelle

Les procédés intensifs de culture et d’élevage nés au XX siècle produisent des aliments qui ont :

• Perdu leur gout,
• Odeur,
• Perdu leur capacité de conservation naturelle,
• Ils sont carencés en oligo-éléments (cuivre, zinc, manganèse…). Cette carence est responsable de perturbation de tous les métabolismes et impliquée dans la genèse de plusieurs maladies.
• Ils contiennent des quantités faramineuses de pesticides, fongicides, taupicides, mais aussi des colorants, des aromes artificiels, édulcorants, conservateurs de synthèse
• Ils contiennent les antibiotiques et les hormones qui ont un impact important sur notre santé.

 

2. L’Alimentation doit être Équilibrée.

Tous les aliments sont nécessaires à la vie d’un être omnivore ce qui est le cas de l’homme. Mais toute carence et tout excès sont générateurs à long terme de pathologies graves.

Nous avons besoin de :

• Fruits : mais en excès on risque la déminéralisation, caries, sècheresse de la peau et si on n’en mange pas suffisamment on sera carencés en fibres ce qui va provoquer la constipation etc…
• Légumes : si trop – ballonnements, colites, diarrhées… si pas assez- carences minérales et vitaminiques…
• Céréales et tubercules : si excès -fermentations, dermatoses, catarrhes, obésité… si insuffisance -fatigue, amaigrissement, frilosité…
• Œufs et Fruits de mer : si excès- fatigue digestive, lithiases biliaires, urémie …si pas assez- déminéralisation, décalcification, carences protéiques et vitaminiques
• Viandes et poissons : si excès- urémie, hypertension, lithiases uriques… si insuffisance -anémie, ostéoporose, stérilité, frigidité, chute immunitaire. On parle ici évidement de la viande bio ou les animaux sont élevés normalement en liberté et se nourrissant de végétaux ou autres ce qui n’a rien avoir avec la viande provenant des usines à viande ou les animaux sont immobilisés, médicalisés (hormones, antibiotiques, psychotropes) et vivant dans des conditions de stress inimaginables.

3. L’Alimentation doit être Digeste

• Éviter le non-stop alimentaire : il est considéré comme repas chaque prise alimentaire de la journée (bonbons, fruits secs, gâteaux, etc.). Aujourd’hui on mange entre 5 et 10 fois par jour ce qui est gravissime. Les conséquences seront : la fatigue inexpliqué, inattention psychique, chute immunitaire générale, troubles digestifs, problèmes orl et bronchiques…
• Éviter la suralimentation globale qui génère les problèmes cardio-vasculaires, le vieillissement prématuré et la mal digestion.
• Éviter les inhibiteurs de digestion comme les sirops, sodas,
• Éviter les aliments sur indigestes comme les mueslis (comprenant le miel, les fruits secs, sucre et autres),charcuteries, pains à plusieurs farines, patisseries industrielles
• Éviter les fruits aux repas qui sont responsables de flatulences, ballonnements, et hyperhémie stomacale avec ses conséquences.

4. L’Alimentation doit être Mesurée

Un des plus grandes nuisances alimentaires est la suralimentation.

Chaque être humain nait avec une programmation déterminée de divisions cellulaires au-delà de laquelle il meurt.

On conçoit immédiatement que tout ce qui accélère ces divisions cellulaires va raccourcir la vie et tout ce qui les ralentit va prolonger la vie.

Ce qui augmente la cadence des divisions cellulaires, c’est essentiellement la suralimentation et grignotage qui suractivant le métabolisme créent l’usure accéléré des cellules et de ce fait leur mort et leur renouvellement accéléré.

Les cellules ne pouvant se diviser qu’un nombre déterminé de fois, la vie s’en trouve raccourcie d’autant…

5. L’Alimentation doit être Individualisée :

Il faut tenir compte de :

• l’Age,
• de nécessité de prendre ou perdre du poids,
• des habitudes acquises,
• du climat,
• du fonctionnement endocrinien…

Mais ce qui est très important en plus de ces 5 principes de base c’est de nous alimenter en conscience.

En mangeant en conscience on fait face à des incitations et impulsions à tout avaler machinalement.

En pleine conscience, on réalise beaucoup mieux que ce qu’on mange est trop gras, trop sucré, trop artificiel, et qu’on mange trop, trop vite.

Ensuite, manger en conscience fait de nous des humains plus avisés et respectueux de leur environnement, en nous aidant à comprendre la valeur de tout ce qu’il y a dans notre assiette.

 

 

 

 

 

 

 

Sources : Diététique de l’expérience Robert Masson, Sens et Santé